Ambassadeurs
Ambassadeur 2025
FRANZISKA FLEISCHANDERL : JOUEUSE DE SALTERIO & CHERCHEUSE
Franziska Fleischanderl est née à Linz en 1983. À l'âge de quatre ans, elle est tombée amoureuse du son clair et éthéré du dulcimer. Après avoir obtenu des maîtrises à Linz (Hackbrett/dulcimer à marteaux) et à Bâle (musique de chambre contemporaine), elle s'est consacrée exclusivement à l'élargissement du répertoire contemporain pour Hackbrett et à l'élaboration de conventions pour sa notation. Elle a créé une trentaine de compositions, collaborant avec des compositeurs tels que György Kurtág.
L'année 2014 marque cependant un tournant important dans sa carrière. Son ami et mentor Andrea Marcon l'a aidée à acheter un salterio original d'une beauté exceptionnelle, construit en 1725 par Michele Barbi, à Rome. Cet instrument spécial a enflammé le désir de Franziska de découvrir, comprendre et jouer le salterio baroque à un haut niveau de compétence.
Elle a entrepris plusieurs années de recherche dans les archives, les musées et les monastères italiens ; ses découvertes ont révélé que le salterio n'était en aucun cas un instrument exotique et marginal de l'ère baroque, mais qu'il jouait au contraire un rôle substantiel et jusqu'alors méconnu dans la musique de l'époque. Ses recherches ont été suivies d'études complémentaires à la Schola Cantorum Basiliensis, qui ont abouti à un doctorat à l'université de Leiden.Sa thèse, qui sera bientôt publiée sous forme de livre, est la première étude d'envergure sur l'histoire, le répertoire et la technique de jeu du salterio baroque.Franziska Fleischanderl est devenue une autorité internationalement reconnue en matière de salterio dans les domaines de la musicologie et de la recherche artistique.
En outre, elle est la première musicienne moderne à faire résonner à nouveau le salterio baroque dans toutes ses techniques de jeu historiques (battue avec marteaux, pizzicato aux doigts et plectra-pizzicato), explorant l'immense richesse timbrale de cet instrument exceptionnel. Ce faisant, elle a révolutionné la pratique de l'interprétation du salterio baroque et est devenue une pionnière dans son domaine. Dans le cadre de la « Salterio Academy Salzburg » qu'elle vient de fonder, elle met ses connaissances à la disposition d'autres joueurs de salterio. En 2024, elle a gagné le Prix Opus Klassik, dans la catégorie Enregistrement de concert de l'année.
Ambassadeur 2024
DOROTHEE OBERLINGER : FLÛTISTE
Dorothee Oberlinger est aujourd'hui l'une des interprètes les plus acclamées de son instrument. Après des études (flûte à bec, musique scolaire, langue et littérature allemandes) à Cologne, Amsterdam et Milan, elle fait ses débuts internationaux en 1997 en remportant le premier prix du concours international SRP/Moeck UK au Wigmore Hall de Londres. S'ensuivent de nombreuses invitations dans des festivals et salles de concert tels que le Grand Théâtre de Bordeaux, le Théâtre des Champs Elysées, le Teatro Colón de Buenos Aires, le Grand Théâtre de Genève, la Laeszhalle de Hambourg, le KKL de Lucerne, la Tonhalle de Zurich, et bien d'autres encore.
En tant que soliste, elle travaille depuis 2002 avec l'Ensemble 1700, qu'elle a formé, et avec d'autres ensembles et orchestres baroques renommés tels que les Sonatori de la Gioiosa Marca, Musica Antiqua Köln, l'Akademie für Alte Musik Berlin, l'Academy of Ancient Music, Al Ayre Espagnol, L'Arte dei Suonatori, Zefiro, et Concerto Köln.
Ses enregistrements de musique baroque des XVIIe et XVIIIe siècles ont été récompensés par des critiques internationaux qui lui ont décerné les plus hautes distinctions, notamment le Diapason d'Or. En 2008, elle a reçu le prix Echo Klassik dans la catégorie "Instrumentiste de l'année", suivi en 2013 d'un deuxième prix Echo Klassik dans la catégorie "Enregistrement de concert de l'année" pour son CD Flauto Veneziano, et en 2015, avec son Ensemble 1700, d'un troisième prix dans la catégorie "Enregistrement de musique de chambre de l'année" pour "The Passion of Musick".
En 2011, Dorothee Oberlinger a fait ses débuts en tant que chef d'orchestre à Salzbourg. Au festival Tage der Alten Musik de Herne en 2016, à l'Internationale Händelfestspiele de Göttingen en 2017 et au Ludwigsburg Schlossfestspiele en 2018, elle a dirigé une production, très remarquée par la critique internationale et très élogieuse, de l'opéra Lucio Cornelio Silla de George Frideric Handel, rarement joué, en collaboration avec la metteuse en scène Margit Legler, spécialiste de la gestuelle historique et de l'expression faciale. Ont suivi les mises en scène de "Polifemo" de Bononcini (2019) et "Il Gardino d'amore" de Scarlatti (2020 / 2022), "Pastorelle en musique" de Telemann (2021), "I portentosi effetti della madre natura" de Giuseppe Scarlatti (2022) et "L'Huomo" d'Andrea Bernasconi (2023), ainsi que, plus récemment, "I lamenti d'Orfeo" de Ristori (2023). L'enregistrement en direct de "Polifemo" à Potsdam est sorti en CD et a été immédiatement nommé disque de la semaine par la BBC, ainsi que Diapason d'or et nomination ICMA ; toutes les autres productions d'opéra de Potsdam ont été ou seront éditées sous forme d'enregistrements. D'autres projets d'opéra baroque seront financés par le ministère de la culture et des sciences du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie NRW pour une période de trois ans, de 2022 à 2024.
Depuis 2004, Dorothee Oberlinger est professeur au Mozarteum de Salzbourg, où elle a notamment mis en place et dirigé l'Institut de musique ancienne au cours des dix années qui ont précédé 2018.
En 2016, elle s'est vu décerner la liberté de la ville de Simmern, dans la région du Hunsrück, en Allemagne, où elle a passé son enfance et sa jeunesse. Après avoir été nommée ambassadrice Telemann à l'occasion du 250e anniversaire de la mort de Georg Philipp Telemann (1681-1767), en 2016, par le tout nouveau "réseau des villes Telemann", elle s'est vu décerner le prestigieux prix Telemann en 2020. Depuis 2021, elle est titulaire de la Croix fédérale allemande du mérite, première classe.
Depuis 2009, Dorothee est directrice musicale de l'Arolser Barockfestspiele à Bad Arolsen et a pris le poste de directrice musicale du Musikfestspiele Potsdam Sanssouci, un festival de deux semaines avec plus de 50 événements centrés autour du château de Potsdam Sanssouci, où elle dirige aussi régulièrement ses propres productions d'opéra baroque.
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En tant que soliste, elle travaille depuis 2002 avec l'Ensemble 1700, qu'elle a formé, et avec d'autres ensembles et orchestres baroques renommés tels que les Sonatori de la Gioiosa Marca, Musica Antiqua Köln, l'Akademie für Alte Musik Berlin, l'Academy of Ancient Music, Al Ayre Espagnol, L'Arte dei Suonatori, Zefiro, et Concerto Köln.
Ses enregistrements de musique baroque des XVIIe et XVIIIe siècles ont été récompensés par des critiques internationaux qui lui ont décerné les plus hautes distinctions, notamment le Diapason d'Or. En 2008, elle a reçu le prix Echo Klassik dans la catégorie "Instrumentiste de l'année", suivi en 2013 d'un deuxième prix Echo Klassik dans la catégorie "Enregistrement de concert de l'année" pour son CD Flauto Veneziano, et en 2015, avec son Ensemble 1700, d'un troisième prix dans la catégorie "Enregistrement de musique de chambre de l'année" pour "The Passion of Musick".
En 2011, Dorothee Oberlinger a fait ses débuts en tant que chef d'orchestre à Salzbourg. Au festival Tage der Alten Musik de Herne en 2016, à l'Internationale Händelfestspiele de Göttingen en 2017 et au Ludwigsburg Schlossfestspiele en 2018, elle a dirigé une production, très remarquée par la critique internationale et très élogieuse, de l'opéra Lucio Cornelio Silla de George Frideric Handel, rarement joué, en collaboration avec la metteuse en scène Margit Legler, spécialiste de la gestuelle historique et de l'expression faciale. Ont suivi les mises en scène de "Polifemo" de Bononcini (2019) et "Il Gardino d'amore" de Scarlatti (2020 / 2022), "Pastorelle en musique" de Telemann (2021), "I portentosi effetti della madre natura" de Giuseppe Scarlatti (2022) et "L'Huomo" d'Andrea Bernasconi (2023), ainsi que, plus récemment, "I lamenti d'Orfeo" de Ristori (2023). L'enregistrement en direct de "Polifemo" à Potsdam est sorti en CD et a été immédiatement nommé disque de la semaine par la BBC, ainsi que Diapason d'or et nomination ICMA ; toutes les autres productions d'opéra de Potsdam ont été ou seront éditées sous forme d'enregistrements. D'autres projets d'opéra baroque seront financés par le ministère de la culture et des sciences du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie NRW pour une période de trois ans, de 2022 à 2024.
Depuis 2004, Dorothee Oberlinger est professeur au Mozarteum de Salzbourg, où elle a notamment mis en place et dirigé l'Institut de musique ancienne au cours des dix années qui ont précédé 2018.
En 2016, elle s'est vu décerner la liberté de la ville de Simmern, dans la région du Hunsrück, en Allemagne, où elle a passé son enfance et sa jeunesse. Après avoir été nommée ambassadrice Telemann à l'occasion du 250e anniversaire de la mort de Georg Philipp Telemann (1681-1767), en 2016, par le tout nouveau "réseau des villes Telemann", elle s'est vu décerner le prestigieux prix Telemann en 2020. Depuis 2021, elle est titulaire de la Croix fédérale allemande du mérite, première classe.
Depuis 2009, Dorothee est directrice musicale de l'Arolser Barockfestspiele à Bad Arolsen et a pris le poste de directrice musicale du Musikfestspiele Potsdam Sanssouci, un festival de deux semaines avec plus de 50 événements centrés autour du château de Potsdam Sanssouci, où elle dirige aussi régulièrement ses propres productions d'opéra baroque.
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Ambassadeur 2023
AMANDINE BEYER : VIOLINISTE
Amandine Beyer est l'ambassadrice de l'édition 2023 de la Journée de la musique ancienne : celle qui a enregistré les Sonatas et Partitas de J. S. Bach, acclamé par la critique, et a initié une collaboration avec la danseuse et chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker, s'est imposée comme une référence dans l'interprétation du répertoire baroque pour violon.
Programmée dans les plus importantes salles dans le monde entier, elle a construit son activité musicale autour de collaborations solides avec différents artistes, mais aussi autour de son propre ensemble Gli Incogniti, avec qui elle a réalisé plusieurs enregistrements.
Programmée dans les plus importantes salles dans le monde entier, elle a construit son activité musicale autour de collaborations solides avec différents artistes, mais aussi autour de son propre ensemble Gli Incogniti, avec qui elle a réalisé plusieurs enregistrements.
Elle partage avec les jeunes générations sa vision généreuse et holistique du violon, en se dédiant largement à l’enseignement, qu’il s’agisse d’un enseignement formel au conservatoire, ou de cursus plus expérimentaux dans diverses masterclasses et Académies, dont l’Académie Gli Incogniti.
"Je suis très honorée d'être l'ambassadrice de la Journée de la Musique Ancienne, et d'avoir ainsi l'occasion de partager ma passion pour mon métier. La musique, je ne l'ai pas vraiment choisie, elle s'est peu à peu faite un chemin dans ma vie grâce à une famille et des professeurs incroyables, mais sans la pratique assidue du répertoire baroque, je ne serai peut-être pas devenue une violoniste professionnelle. Et maintenant, je sais ce que je dois à Vivaldi, à Beethoven, à Purcell, à Bach, à Haydn, à Matteis, et tant d'autres...
En effet, depuis des années, je constate le pouvoir transformateur de cette musique, la puissance de son effet, que ce soit sur le public des concerts, mais aussi sur les enfants, sur les personnes vers lesquelles nous nous tournons et qui n'auraient pas forcément le réflexe de pousser la porte d'un théâtre, et avant tout, sur les interprètes eux-mêmes, amateurs ou professionnels. Car c'est une musique du partage, de l'immédiateté, de la joie. Joie de jouer, d'écouter, de danser, de goûter la simplicité (et percevoir la complexité transparente).
Et c'est une musique actuelle, en même temps qu'une musique du futur, parce qu'elle nous apprend la curiosité, le respect et l'action : en effet, le renouveau de l'interprétation de toutes ces partitions des XVIIe, XVIIIe et même parfois début XIXe siècles, initié par les pionniers et pionnières du genre dans les années 60 et 70 (du XXe siècle !) vit encore dans nos cellules, se réjouit dans notre pulsation et nous permet de nous émerveiller chaque jour."
Ambassadeur 2022
CARLO VISTOLI : CONTRETÉNOR
Carlo Vistoli est l’un des chanteurs les plus prometteurs de sa génération, grâce à une voix remarquable et une personnalité chaleureuse qui font de lui un chercheur très apprécié des ensembles baroques, des chefs et du public.
Né en 1987 à Lugo, il a commencé son éducation vocale en 2007. Après avoir participé à plusieurs compétitions vocales internationales, il a été choisi en 2015 pour Le Jardin des Voix, l’académie des Arts Florissants pour les jeunes chanteurs. Il a ensuite entamé une carrière bien remplie, entre des rôles à l’opéra et des représentations avec des ensembles tels que Les Arts Florissants, Cappella Mediterranea, les English Baroque Soloists, Coro e Orchestra Ghislieri, Les Ambassadeurs, Les Accents, Cappella Gabetta, Concerto Italiano, Les Musiciens du Louvre et Il Pomo d’Oro. Il est reconnu pour sa technique vocale qui allie l’idéal italien du Bel Canto et l’agilité remarquable du contre ténor italien.
« Pourquoi, et comment la Musique Ancienne nous parle-t-elle encore aujourd’hui, après des centaines d’années ? J’ai toujours pensé que ce qui nous fascine le plus chez elle est qu’elle permet à l’interprète de s’exprimer complètement, et lui donne, même dans le cadre défini par les « règles » d’usage, une possibilité de personnaliser l’interprétation qu’il n’a pas pour des répertoires plus tardifs. Plus on avance, plus on découvre des trésors cachés qui n’attendent que d’être révélés. En tant que chanteur baroque, j’essaye en permanence de provoquer cette étincelle en « parlant » directement au public, que ce soit en concert ou dans les enregistrements. Pour moi, la fantaisie et l’inspiration vont de pair avec l’authenticité et la pratique historiquement informée.
Être désigné Ambassadeur de la Journée de la Musique Ancienne est pour moi non seulement un grand honneur, mais aussi un encouragement à persévérer sur cette voie, en connectant les gens, et en particulier les jeunes générations grâce à une même passion pour la musique ancienne ; à leur faire découvrir tout un monde qui prépare l’esprit et le cœur à de nouvelles émotions inexplorées, ou « affetti » comme le dit si bien cette expression devenue atemporelle. La sensation qu’une pièce composée il y a 300 ans aurait pu être composée aujourd’hui, parce qu’elle exprime quelque chose qui se révèle important pour nous : c’est là toute la magie de la musique ! »
Regarder l'interview
Né en 1987 à Lugo, il a commencé son éducation vocale en 2007. Après avoir participé à plusieurs compétitions vocales internationales, il a été choisi en 2015 pour Le Jardin des Voix, l’académie des Arts Florissants pour les jeunes chanteurs. Il a ensuite entamé une carrière bien remplie, entre des rôles à l’opéra et des représentations avec des ensembles tels que Les Arts Florissants, Cappella Mediterranea, les English Baroque Soloists, Coro e Orchestra Ghislieri, Les Ambassadeurs, Les Accents, Cappella Gabetta, Concerto Italiano, Les Musiciens du Louvre et Il Pomo d’Oro. Il est reconnu pour sa technique vocale qui allie l’idéal italien du Bel Canto et l’agilité remarquable du contre ténor italien.
« Pourquoi, et comment la Musique Ancienne nous parle-t-elle encore aujourd’hui, après des centaines d’années ? J’ai toujours pensé que ce qui nous fascine le plus chez elle est qu’elle permet à l’interprète de s’exprimer complètement, et lui donne, même dans le cadre défini par les « règles » d’usage, une possibilité de personnaliser l’interprétation qu’il n’a pas pour des répertoires plus tardifs. Plus on avance, plus on découvre des trésors cachés qui n’attendent que d’être révélés. En tant que chanteur baroque, j’essaye en permanence de provoquer cette étincelle en « parlant » directement au public, que ce soit en concert ou dans les enregistrements. Pour moi, la fantaisie et l’inspiration vont de pair avec l’authenticité et la pratique historiquement informée.
Être désigné Ambassadeur de la Journée de la Musique Ancienne est pour moi non seulement un grand honneur, mais aussi un encouragement à persévérer sur cette voie, en connectant les gens, et en particulier les jeunes générations grâce à une même passion pour la musique ancienne ; à leur faire découvrir tout un monde qui prépare l’esprit et le cœur à de nouvelles émotions inexplorées, ou « affetti » comme le dit si bien cette expression devenue atemporelle. La sensation qu’une pièce composée il y a 300 ans aurait pu être composée aujourd’hui, parce qu’elle exprime quelque chose qui se révèle important pour nous : c’est là toute la magie de la musique ! »
Ambassadeur 2021
OLGA PASHCHENKO : SPÉCIALISTE DES CLAVIERS ANCIENS
Olga Pashchenko est l’une des claviéristes les plus polyvalentes d’aujourd’hui, de l’orgue et du clavecin au pianoforte et au piano moderne, faisant preuve d’une personnalité passionnée, d’une sensibilité et d’une virtuosité sur l’important répertoire qu’elle interprète sur ces différents claviers.
Elle commence ses études musicales à l’âge de 6 ans à Moscou où elle est née. Elle étudie au Conservatoire d’État Tchaïkovski de Moscou avec Alexei Lubimov (pianoforte et piano moderne), Olga Martynova (clavecin) et Alexei Schmitov (orgue). Par sa capacité à passer d’un instrument à l’autre avec talent et sensibilité, Olga incarne parfaitement l’équilibre entre virtuosité, créativité et conscience historique, ce qui en fait l’ambassadrice idéale pour la Journée de la musique ancienne.
Elle commence ses études musicales à l’âge de 6 ans à Moscou où elle est née. Elle étudie au Conservatoire d’État Tchaïkovski de Moscou avec Alexei Lubimov (pianoforte et piano moderne), Olga Martynova (clavecin) et Alexei Schmitov (orgue). Par sa capacité à passer d’un instrument à l’autre avec talent et sensibilité, Olga incarne parfaitement l’équilibre entre virtuosité, créativité et conscience historique, ce qui en fait l’ambassadrice idéale pour la Journée de la musique ancienne.
« La JMA célèbre la musique ancienne, notre mode de vie et nos rêves en tant qu’interprètes et publics HIP. Elle célèbre aussi l’approche que nous préconisons : essayer, de toutes nos forces, de comprendre les sources et les conceptions des compositeurs, et de les interpréter au XVIᵉ siècle en prenant en compte le contexte historique. C’est pour moi une joie que d’avoir été choisie comme ambassadrice par le REMA, en cette période d’incertitude mondiale. Je suis honorée de pouvoir promouvoir l’importance de la musique ancienne, en rendant plus accessibles les différentes sonorités des instruments d’époque, et en encourageant à reprendre nos forces et notre vivacité, tout comme la musique ancienne nous insuffle la vie avec son pouvoir restaurateur. »
En 2020, elle a sorti deux albums dédiés à la musique de Beethoven avec Alpha Records (Variations sur des chansons folkloriques avec la flûtiste Anna Besson et Vanitas avec le chanteur Georg Nigl) et s’est produite avec ce répertoire, les claviers historiques permettent des concerts intimes avec un public réduit. Elle vient également de sortir deux des Concerti pour piano de Mozart avec Il Gardellino.
Ambassadeur 2020
RACHEL PODGER : VIOLONISTE BAROQUE
“Rachel Podger, la virtuosité inégalable du violon baroque” (The Times) s’est imposée comme une interprète majeure du repertoire baroque pour violon. Egalement une programmatrice inventive, Rachel Podger a fondé le Brecon Baroque Festival et l’ensemble Brecon Baroque.
“La reconnaissance et la diffusion de la musique ancienne sont la grande motivation de ma carrière, et je serai particulièrement fière de porter l’emblème de la Journée de la Musique Ancienne dans la suite de ma vie d’enseignante et d’interprète, avec l’espoir que la musique continue de créer de l’harmonie et de combler les fossés entre les gens.”
“La reconnaissance et la diffusion de la musique ancienne sont la grande motivation de ma carrière, et je serai particulièrement fière de porter l’emblème de la Journée de la Musique Ancienne dans la suite de ma vie d’enseignante et d’interprète, avec l’espoir que la musique continue de créer de l’harmonie et de combler les fossés entre les gens.”
Rachel Podger est actuellement en residence à Wigmore Hall pour la saison 2019-2020, pour des concerts consacrés à Bach en solo, en duo avec Kristian Bezuidenhout et avec Brecon Baroque. Elle travaille également avec Christopher Glynn pour des concerts et un enregistrement des sonates de Beethoven, et sera l’interprète de trois sonates inachevées jusque là de Mozart, pour leur première mondiale.
Rachel Podger a été la première femme à recevoir le Royal Academy of Music/Kohn Foundation Bach Prize en 2015; elle fut également Artiste Gramophone de l’année 2018. Elle a reçu pour ses enregistrements de nombreuses distinctions : deux Baroque Instrumental Gramophone awards, le Diapason d’Or de l’ensemble baroque de l’année 2012, et deux BBC Music Magazine awards.
Ambassadeur 2019
JEAN RONDEAU : CLAVECINISTE
Jean Rondeau se forme au clavecin avec Blandine Verlet pendant plus de 10 ans, suivi d’une formation en basse continue, orgue, piano, jazz et improvisation, et direction d’orchestre. Il poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et obtient son diplôme avec mention, puis à la Guildhall School of Music and Drama de Londres.
En 2012, à 21 ans seulement, il se voit décerner le 1er Prix du Concours International de Clavecin de Bruges en 2012 ainsi que le Prix « EUBO Development Trust », attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union Européenne.
Rondeau est recherché pour la musique soliste, la musique de chambre et les orchestres dans toute l’Europe et aux États-Unis. Il se produit fréquemment avec le quatuor baroque Nevermind. En dehors de ses activités de claveciniste, il fonde l’ensemble Note Forget, qui présente ses propres compositions et improvisations au piano axées sur le jazz.
Rondeau a signé avec Erato en tant qu’artiste exclusif. Son dernier album, Dynastie, explore les concertos pour clavier de la famille Bach. En 2016, il a composé sa première musique originale pour un film, Paula de Christian Schwochow, qui a été présenté pour la première fois au Festival du film de Locarno 2016.
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En 2012, à 21 ans seulement, il se voit décerner le 1er Prix du Concours International de Clavecin de Bruges en 2012 ainsi que le Prix « EUBO Development Trust », attribué au plus jeune et prometteur musicien de l’Union Européenne.
Rondeau est recherché pour la musique soliste, la musique de chambre et les orchestres dans toute l’Europe et aux États-Unis. Il se produit fréquemment avec le quatuor baroque Nevermind. En dehors de ses activités de claveciniste, il fonde l’ensemble Note Forget, qui présente ses propres compositions et improvisations au piano axées sur le jazz.
Rondeau a signé avec Erato en tant qu’artiste exclusif. Son dernier album, Dynastie, explore les concertos pour clavier de la famille Bach. En 2016, il a composé sa première musique originale pour un film, Paula de Christian Schwochow, qui a été présenté pour la première fois au Festival du film de Locarno 2016.
Ambassadeur 2018
SKIP SEMPÉ : CLAVECINISTE & CHEF D’ORCHESTRE
Claveciniste virtuose, chef d’orchestre et fondateur du Capriccio Stravagante, Skip Sempé est à l’avant-garde des personnalités qui se consacrent aujourd’hui à la musique de la Renaissance et à la musique baroque. Son jeu si personnel au clavecin, son sens de la musique et de l’interprétation furent très vite reconnus comme la naissance d’une personnalité musicale exotique, multidimensionnelle et hors norme. Skip Sempé reste ensuite en Europe à s’engage dans sa propre re-découverte d’un répertoire plus ou moins connu allant de 1500 à 1750.
Skip Sempé joue et enregistre sur les clavecins les plus prestigieux du monde, ceux de Ruckers, Taskin. Goujon, Skowroneck, Kennedy, Humeau et Sidey, et il est particulièrement reconnu pour ses interprétations de la littérature pour le clavecin classique français : Chambonnières, d’Anglebert, Forqueray, Louis et François Couperin et Rameau, sa vision aventureuse et novatrice de Bach et Scarlatti et du répertoire des virginalistes de Byrd et de ses contemporains.
Ambassadeur 2017
RENÉ JACOBS : CONTRETÉNOR
René Jacobs est en 1946 à Gand en Belgique. Il commence le chant dans la cathédrale de Gand comme choriste avant de rejoindre Bruxelles. Encouragé par Gustav Leonhardt et Alfred Deller, René Jacobs poursuit ses études comme contreténor. Il devient très vite l’un des contreténors incontournables. Il se tourne vers l’opéra avec, par exemple, son interprétation dans Orfeo et Euridice de Gluck.
En 1977, il crée son premier ensemble, Concerto Vocale. Il enregistre Il Ritorno d’Ulisse in Patria et l‘Orfeo de Monteverdi. En 1983, il dirige pour la première fois l’Orontea de Cesti au festival d’Innsbruck en Autriche. Le succès est au rendez-vous. René Jacobs va enchaîner les directions de chant lyrique.
En 1977, il crée son premier ensemble, Concerto Vocale. Il enregistre Il Ritorno d’Ulisse in Patria et l‘Orfeo de Monteverdi. En 1983, il dirige pour la première fois l’Orontea de Cesti au festival d’Innsbruck en Autriche. Le succès est au rendez-vous. René Jacobs va enchaîner les directions de chant lyrique.
Depuis les années 2000, René Jacobs multiplie les projets en tant que chef lyrique comme l’excellent Telemann : Brockes-Passion sur Harmonia Mundi, une perle pour les amateurs de musique baroque.
En 2004, Les Noces de Figaro de Mozart avec le Concerto Köln et le Collegium Vocale Gent de Philippe Herreweghe obtiennent un succès public et critique dans le monde entier. Il obtient le trophée de Gramophone et un Grammy Award pour cette interprétation.
